
Depuis la nuit des temps, Arthur, son épée et ses chevaliers de la table ronde fascinent, émerveillent et nous conduisent dans un monde où l'imaginaire se mêle à l'Histoire. Et si nous vous disions que la légendaire épée du roi Arthur, Excalibur, est passée par Epernon, nous croiriez vous ? Et bien pourtant, cela n'est pas une légende.
L'épée d'Excalibur restera 8 jours au sein de la cité médiévale.
Derrière chaque légende se cache une part de vérité et celle de la présence d'Excalibur à Epernon ne déroge pas à la règle. Alors, laissez nous vous conter cette incroyable histoire qui s'est déroulée au coeur de cette cité médiévale, en juillet 1128.
Epernon, cité médiévale, vue du plateau de la Diane
© 2021 Charente Périgord - Epernon Explorations

Epernon n'est alors qu'une jeune cité aux frontières du domaine royal, des comtés de Blois, d'Anjou et du terrible duché de Normandie. En effet, ce n'est qu'après l'avènement d'Hugues Capet en 987 qu'Epernon sortira véritablement de terre. Donnant la forêt de l'Yvelines en apanage à son fils Robert II, dit le Pieux, celui-ci lance alors la construction d'une ligne de fortification qui s'étendra de Neauphle-le-Château à Rochefort-en-Yvelines, en passant bien évidement par Epernon et Montfort-l'Amaury. Epernon est, à cette époque, en province Îsle de France.
Epernon, cité médiévale (Claude Chastillon)

Les Montfort, seigneurs d'Epernon, sont une famille très puissante qui a marqué la grande Histoire de France. Et c'est une femme, qui la première, fait entrer le nom de cette illustre famille dans l'épopée de notre beau pays : Bertrade de Montfort, celle qui deviendra la grand-mère de Geoffroy Plantagenêt.
Bertrade de Montfort avec Philippe 1er

Née vers 1070, elle épouse en première noce l'ignoble conte d'Anjou, Foulques IV, dit le Réchin, avec qui elle aura un enfant, Foulques V. Mais c'est en devenant reine de France, après avoir épousé Philippe Ier, qu'elle fait parler d'elle sur la scène nationale.
Après moultes péripéties, qu'ils seraient bien trop long de vous narrer ici, elle est, pour Epernon, celle à qui nous devons, au tout début du XIIe siècle, la magnifique salle des Pressoirs, ancien cellier du Prieuré des Hautes-Bruyères.