
La Guesle, proche château des Tourelles - Épernon / © Charente Périgord
Lentement, mais inexorablement, nos fleuves et nos rivières ont façonné nos paysages, nos villes et font parties intégrantes de notre histoire. Nos cours d'eau sont pourtant les grands oubliés de notre histoire, de nos récits.
Aujourd'hui, nous vous proposons de remonter l'histoire au fil de l'eau de nos trois rivières qui bordent Épernon, notre petite cité de caractère : la Guesle, la Guéville et la Drouette.

Commençons par la Guéville, cette petite rivière coule sur 16,6km. Prenant sa source dans le parc du château de Rambouillet, elle s'écoule paisiblement jusqu'à Épernon en traversant divers petits étangs créés artificiellement : celui du parc du château de Voisin, l'étang de Saint-Hilarion ou encore de Saint-Antoine. Elle se jette dans la Drouette à Épernon, à la Savonnière. Son nom est assez récent, elle fut très longtemps nommée rivière de Gazeran.
Yves Robert

Cette petite rivière sans histoire donne pourtant son nom a une maison de production, celle du cinéaste Yves Robert, dont le moulin se trouvait au bord de la rivière. De nombreux films cultes sont nées de la Guéville : La guerre des boutons (1962), Alexandre le bienheureux (1967 - dont quelques scènes furent tournées à Épernon), Le grand blond avec une chaussure noire (1972) ou encore La gloire de mon père et Le château de ma mère (1990).
Autre affluent de la Drouette, la Guesle, prend également sa source chez nos voisins des Yvelines, aux marais des Coudraies, près de Poigny-la-Forêt. Elle coule jusqu'à Épernon en passant par les Rochers d'Angennes, arrose l'étang de Guiperreux, Raizeux, Cady ou encore le Prieuré Saint-Thomas.
Le prieuré Saint-Thomas - Épernon / © Charente Périgord

Arrêtons-nous un instant au prieuré, tout du moins au monastère qui, autrefois, se dressait à cette place. Le monastère de la Trinité de Seincourt se trouvait près du village du même nom et dépendait de Hanches. Et c'est dans un cartulaire datant du